Si les panneaux récupérateurs de certains pulvé récupèrent les pertes latérales de bouillie, la chambre d’agriculture de Loire-Atlantique mène la réflexion depuis 2004 sur les traitements sous tunnel pour limiter les pertes aériennes. Après un premier prototype 3 rangs construit en 2009 par la SARL Guérin (Vallet - 44), puis un second en 2012, l’enjeu était de sortir le modèle 5 rangs pour gagner en débit de chantier, présente Alain Treton, responsable pôle viticulture à la CA44.

Ce premier prototype 5 rangs a ainsi été présenté aux officiels lundi 4 mai 2015, dans le vignoble nantais. C’est Pierre Babonneau, vigneron et président de la Cuma de la Chapelle-Heulin, qui aura en charge l’utilisation de cet équipement pour une batterie de tests suivis par la chambre d’agriculture, le réseau des Cuma et la MSA, dans le cadre du projet Tunnelinov, soutenu par la région. Un passage sur le banc de test Evaspray de l’IFV-Irstea est prévu pour la fin d’année.
 

Construit à partir d’un tracteur vigneron mis sur enjambeur, le système de traitement par jet porté avec brassage d’aire se compose de 5 petits tunnels de 1,45 m de large, dont un sous le tracteur. Deux buses sont disposées sur chaque face, avec systèmes de récupération de bouillie à la base de chaque panneau. Le liquide récupéré est pompé puis filtré pour être réinjecté dans la cuve de 600 l. En bout de rang, le remontage de l’ensemble est possible, ainsi que le repli des bras pour n’avoir que 3,20 m de large, et circuler ainsi sur la route. Des capteurs positionnés de chaque côté régulent la hauteur par rapport au sol, permettant ainsi de travailler en dévers. Le système devrait pouvoir s’adapter sur enjambeur. Vitesse d’avancement : 5,5 km/h.

Économie de bouillie et de gasoil

Les tunnels récupèrent 30 à 70 % de la bouillie émise, selon le stade de développement du feuillage. Les tests sur prototype 3 rangs ont conclu à un gain de produits de traitements entre 150 et 250 euros/ha, auxquels il faut ajouter les économies de carburant, avec une turbine tournant à mi-régime grâce au système de canalisation de l’air, diminuant les besoins de gasoil de 30 %, avance Olivier Guérin, directeur de la société Guérin.
 

Ce tunnel est destiné à protéger un vignoble de 40-50 ha. Le modèle 3 rang semble en effet réservé aux surfaces de 15-20ha, au-delà desquelles cet équipement est limitant. Les intérêts avancés sont environnemental (limiter la dérive), économique (gain de produit et de bouillie) et agronomique (meilleure protection du feuillage avec une bouillie appliquée notamment sur les faces inférieures des feuilles grâce à la turbulence créée par les les sorties d'air). Gérard Besnier, conseiller matériel à la CA44, avance

En grossissant le trait, il faut savoir que 50% des pertes à la pulvérisation se font par voies aériennes, et 10-15% sur le sol, d'où le vrai intérêt du tunnel pour récupérer ces pertes.

Bientôt un 2^e prototype

Un 2^e prototype devrait sortir prochainement, avec plus d’automatisme sur la pulvé et le guidage. Si aucun prix n’a été annoncé, Alain Treton assure qu’il devrait se situer au niveau des matériels de traitements proches, avec une commercialisation fixée apriori pour 2017.

Si on ne se pose plus la question de la source d'énergie qui anime nos objets du quoditien, certains outils résistent encore dans leur version manuelle.
Dans la rubrique machinisme du prochain numéro de Viti, nous nous pencherons sur le pulvérisateur à dosélectrique. Ses arguments pour remplacer le traditionnel pulvérisateur à poignée sont nombreux et son utilisation permet de gagner en qualité de pulvérisation. Les économies de produit qu'il génère justifient-elles l'investissement?
Réponses et conseils dans votre magazine.

Les grands acteurs de la filière vins et spiritueux d'Europe et de Chine - 157 exposants sur une surface en croissance de 55% représentant 200 marques - étaient rassemblés du 10 au 12 juin 2015, au Yinchuan International Convention Centre pour la 4e édition de SITEVINITECH CHINA.

Ce salon dédié aux nouveaux équipements des filières vitivinicole et fruits et légumes pour le marché chinois, a mobilisé pendant 3 jours 5 062 professionnels internationaux (en hausse de 10 %) issues des principales régions viticoles chinoises (Fang Shan, Huai Lai, Yan Qing, Qing Huang Island, Yantai, Xinjiang, de la région Nord Est ...).

C'est le secteur viticole qui a bénéficié d'une plus forte demande, notamment le matériel d'entretien des cultures et des sols, les pulvérisateurs, tailles haie ...

La cinquième édition du salon des techniques bio et alternatives, Tech&Bio a accueilli près de 16 000 visiteurs et 275 exposants. Les organisateurs du Salon peuvent se féliciter de l'affluence record: +20 % par rapport à l'édition 2013.  

Les Chambres d'Agriculture se réjouissent de la dynamique des transferts de connaissances entre les agricultures biologique et conventionnelle :

Près de la moitié des visiteurs étaient des agriculteurs et professionnels de l'agriculture conventionnelle. Ceci démontre la pertinence de Tech&Bio, salon innovant s'adressant à tous les professionnels de l'agriculture.

Les 150 démonstrations de matériels en plein champs et les 100 conférences ont accueilli un nombre record de professionnels.

Fort de ce succès, le meilleur des démonstrations en Europe vous donne rendez-vous en 2017 pour une 6^èmeédition!

En attendant 2017, le 6 et 7 juillet 2016 à Montagne  (33) aura lieu le Rendez-vous Viticulture Tech&Bio

Viti était présente au Tech&Bio. Retrouvez des démo en vidéo sur notre page Facebook.

La machine à vendanger G3.220 est la nouvelle tractée du constructeur Grégoire. 

Le nouveau modèle apporte de rééls changements par rapport à la G2.220:

• secoueurs plus long de 10 cm pour une meilleure qualité de récolte;
• console hydraulique solidaire du tracteur pour diminuer le poids de la machine à vendanger et pour faciliter les manœuvres;
• plateforme supérieure sécurisée avec échelle latérale escamotable: accès à la partie supérieure de la machine facilitant les réglages et l’entretien;
• console tactile de contrôle dans le tracteur;
• membrane d'air remplaçant la cornière sous les écailles;
• débattement de 70 cm contre 50 auparavant.

Le poids de la G3.200 est similaire à celui de la G2.220: environ 3,5 tonnes. 
Prix: environ 80 000 euros HT

G7.200 : la nouvelle automotrice de Grégoire

Lors de la démonstration, l'équipe Grégoire a aussi présenté l'automotrice G7.200. 

Parmi les nouveautés de ce modèle, la visibilité est améliorée grâce à:

• un plancher de verre en cabine;
• une nouvelle direction.

Grégoire a aussi amélioré la maniabilité de son porteur dans les tournières. G7 intègre un moteur Deutz quatre cylindres délivrant 145 ch.
Le porteur, débarassé des têtes de récoltes peut servir à la réalisation de travaux en vert et à la pulvérisation. G7 est compatible avec tout les pulvérisateurs équipés de la technologie Isobus.

PRIX: environ 170 000 euros HT pour la G7.200 avec équipements de récolte.
 

Le groupe Dangreville poursuit sa dynamique, après le lancement de Dangreville Synergy lors du dernier Sima, la société Deguillaume intègre le groupe Dangreville.

Deguillaume devient ainsi « Deguillaume Authentic » qui est spécialisé dans la conception et la construction de machines agricoles, viticoles, arboricoles, et travaux publics (TP): Bennes agricoles, TP, plateaux fourragers, bétaillères, porte-outils, porte-engins, épandeurs vis verticales, épandeurs à table, épandeurs viticoles et fruitiers, plateaux forestiers
Les spécificités de Deguillaume: la gamme Montagne et les gammes viticoles et fruitières.

Comme à son habitude, c’est un investissement responsable pour le groupe Dangreville, qui au-delà du maintien du site de production dans la Haute-Vienne (87) va conforter les équipes terrain en place grâce à de nouveaux moyens marketing et une dynamique produits.

Pierre Raffier, actuel dirigeant de Deguillaume, va accompagner cette nouvelle dynamique et ce nouveau projet. Les moyens et gammes seront consolidés afin de répondre aux attentes des partenaires distributeurs et utilisateurs finaux. Enfin, la société fera son retour sur les salons nationaux voire au-delà dans les semaines à venir.

A la présence locale et au savoir-faire de machines spécifiques et réparations de Danel, à l’innovation utile et à la robustesse de Dangreville, s’ajouteront dorénavant les gammes de qualité pour tous de chez Deguillaume.

Nous vous parlions il y a quelques jours de l'intégration de la société Deguillaume au sein du groupe Dangreville. Autre actualité, Dangreville lance Iso control + une solution Isobus pour tous les tracteurs, y compris les tracteurs non Isobus.
 

• véritable DPAE,
• pesée statique ou dynamique avec correction pondérale automatisée,
• essieu releveur avant automatisé,
• suivi de contour et report de charge.

Avec sa machine de Taille rase de précision (TRP), Pellenc souhaite réduire les coûts de production en s’attaquant à l’opération manuelle la plus coûteuse au vignoble. Alain Loizeau, responsable Ouest chez Pellenc, développe:

"C'est une solution économique avant tout! Il faut faire abstraction des techniques de taille traditionnelle. Au final, la TRP permet d’avoir plus de raisins, jusqu’à 30% les premières années, avant de se réguler dans le temps. Avec des raisins plus petits et plus étalés sur les grappes, vous limitez la sensibilité aux maladies, et gagnez ainsi sur l’état sanitaire et donc la qualité de vendange."

Équipée de capteurs LED infrarouge, la machine Pellenc permet une coupe très proche du cordon, avec un réglage à plus ou moins 5 cm au-dessus de la baguette. La vitesse de rotation des organes de coupes (4 000 tours/min ), et l’automatisation du positionnement des modules de taille rase permettent de travailler à vitesse supérieure aux autres machines sur le marché, indiquait l’IFV, soit un avancement entre 3 et 4,5 km/h, précise le commercial Pellenc.

Moins de 10 h/ha, sans nettoyage

Avec la TRP, Pellenc estime des temps de chantiers de taille sous la barre des 10 h/ha, et vise même les 5 h/ha, contre 35 à 50 h/ha en taille manuelle.

"Avec cette technique, la main-d’œuvre pour la taille est moins spécifique, car plutôt destinée au nettoyage. Un nettoyage manuel complémentaire est en effet nécessaire, pour supprimer les bois oubliés par la machine, notamment au niveau des piquets. Il faudra compter autour de 5 h/ha de travail manuel, voire jusqu’à 10 h/ha."

Mais pour utiliser la TRP, quelques adaptations du vignoble sont nécessaires:

"Il est primordial d’avoir une charpentière bien maintenue à l’horizontale sur le rang, pour éviter une suppression des bras par les coupes latérales. Les fils porteurs seront établis à 50-60 cm pour permettre à la machine de lire plus facilement la ligne de charpentière. Il sera intéressant d’avoir des sections de fil un peu plus grosses qu’habituellement, pour assurer une pérennité dans le temps. Avant passage, il faudra aussi baisser les fils releveurs."

Pesant 650 kg, et fonctionnant avec un débit de 45 l/min, la machine TRP Pellenc est annoncée entre 25 000 et 30 000 euros HT.
 

Pendant la journée Tech’Vigne d’Euralis qui s’est tenue fin juin 2015, nous avons observé le rouleau Rolojack de Vitiméca en action sur un couvert d’orge de printemps semé en interrang dans des vignes.
 
Le Rolojack n’est pas une nouveauté sur le marché viticole puisqu’il a été lancé en 2010, mais les images ci-dessous montrent bien son intérêt dans des vignes de plus en plus enherbées. Ce rouleau hacheur est capable de coucher un couvert végétal déjà bien développé, par pincement des tiges, sans les sectionner grâce à ses lames ondulées. La circulation de la sève ainsi interrompue permet de stopper la croissance et réalise une sorte de mulching.

De plus, le système dispose d’un report hydraulique du poids du tracteur sur le rouleau qui permet d'optimiser le suivi du sol et le réglage de la pression au sol suivant la hauteur de l'herbe. Il limite donc les problèmes de tassement du sol.
 

Constructions Humeau propose une gamme de sièges adaptés aux travaux de la vigne: taille et épamprage. Ces produits permettent de:

• diminuer la pénibilité du travail;
• gagner du temps. De 20 à 25% pour la taille et de 30 à 45% pour l'épamprage.

Équipés de batteries, les sièges Topscoot ont une autonomie de 3 à 4 jours en position "taille"et de 2 à 3 jours en position "épamprage". La durée de charge est de 10 heures. La durée de vie des batteries est estimée entre 5 et 7 ans. D'après le constructeur, les sièges ne demandent aucun entretien hormis vérifier le niveau d'eau chaque mois.

Grâce à un palpeur à l'avant le siège est autoguidé.

Le siège sur coulisse est réglable en hauteur (de 28 à 58 cm) pour s'adapter à toutes les morphologies et à toutes les vignes. Enfin, un correcteur de devers et de pente permet de travailler dans la plupart des vignes.
La vitesse d'avancement des sièges est comprise entre 0 et 4 km/h. 

Prix: 6 000 euros pour le Topscoot le plus haut de gamme

À Thouarcé, le 23 avril dernier, au domaine des Grandes Vignes, l’ATV49 organisait une journée sur le travail du sol. Parmi les équipements présentés, la bineuse interceps EcosatelYt de l’entreprise Léger SAS. Commercialisée depuis cette année, cette bineuse est équipée de trois satellites reliés entre eux et équipés de rasettes en leur centre qui tournent et gravitent autour du pied de vigne. Reposant sur deux roues de terrage à l’avant et un rouleau à l’arrière pour régler la hauteur de binage, ce module effectue un désherbage par binage mécanique respectueux du cep grâce aux palpeurs hydrauliques.

"Le module est entièrement mécanique, sans centrale hydraulique ni prise de force. Les trois dents de chaque satellite permettent d’avoir un travail fin, pour une meilleure aération du sol", indique Jean-Luc Dezileaux, dirigeant de Léger SAS.

La différence de niveau des trois dents permet la rotation naturelle entre les ceps, sans semelle de lissage. Les chaînes à l’arrière servent à la finition, pour lisser le sol.

Conçue avec l’aide de Pascal Delbeck, viticulteur à Saint-Émilion, la bineuse Ecosatelyt doit être passée avec une vitesse d’avancement 3,5 à 5 km/h. Existant en trois modèles de largeur (1,40-1,80 ; 1,65-2,20 ; 1,95-2,50 m), cette bineuse est vendue entre 12 500 et 13 000 euros.
 

Le SITEVI 2015, a accueilli pendant 3 jours plus de 1 000 entreprises exposantes en provenance de 25 pays et a enregistré 54 000 entrées, soit une progression de plus de 10 % par rapport à l’édition 2013. Cette 27ème édition du SITEVI, qui affichait son dynamisme bien avant l’ouverture de ses portes, s’est déroulée dans un climat d’affaires particulièrement intense, affirment les organisateurs. Les exposants du salon ont eu l’opportunité d’accueillir sur leur stand des visiteurs originaires de plus de 50 pays (Espagne, Italie, Portugal, Allemagne, Suisse, Hongrie, Maroc, Tunisie, Inde, Chine…).
 
Co-organisé par l’Institut Français de la Vigne et du Vin, en partenariat avec l’INRA, Montpellier SupAgro, la marque Entav-INRA et les partenaires de la Sélection Vigne, le Pavillon des cépages a remporté un grand succès en proposant une animation découverte autour des cépages internationaux, des cépages résistants et des cépages anciens et oubliés. Les Jobdatings européens co-organisés par l’APECITA et Vitijob.com ont permis de mettre en relation employeurs et candidats, avec 520 dossiers de candidature étudiés et 127 entretiens réalisés.
 

La société Amos industrie que l'on connaît bien pour ses matériels de cave travaille aussi sur la pulvérisation. Elle a en effet lancé en 2015 la nouvelle cellule de pulvérisation TB EVO3 pour tracteur enjambeur. Cette cellule a fortement évolué ces dernières années en fonction des retours et des attentes des viticulteurs.

Elle permet un traitement face par face à jet porté (TB) ou en pneumatique (TB+). Le système dispose de 6 descentes réglables latéralement et convient à des vignes plantées entre 1 m et 1,30 m.

L’un des points forts de la cellule TB: la faible puissance du tracteur enjambeur nécessaire, 60 chevaux suffisent. Pendant le Sitevi 2015, c’est ce que nous a expliqué Thierry Bolot, responsable technique et développement produits viticoles chez Amos industrie.

Nous retenons donc les points clés suivants sur les descentes TB ou TB+:

• elles sont souples et ne cassent pas si elles rencontrent un obstacle, elles reprennent leur forme initiale;
• 3 hauteurs de traitement soit 6 sorties chacune par des diffuseurs mixte air/buse (descente TB à jet porté) ou des diffuseurs coudés orientables et obstruables (descente TB+ pneumatique);
• vitesse d'air uniforme sur les différentes descentes;
• 2 filtres en inox par descente, de taille importante pour éviter les bouchages des buses, notamment en cas d’utilisation de produits épais destinées à l’agriculture biologique. Démontage des filtres rapide;
• déplacement latéral des descentes pour des vignes allant de 1 m à 1,30 m.

Prix: La cellule TB EVO3 est commercialisée à 19 950 € HT.

Pulvériser et poudrer avec le même matériel

Une poudreuse de 40 litres a aussi été conçue par Amos avec un système d’agitateur à entraînement hydraulique.

"Une turbine aspire et diffuse la poudre dans chaque descente, permettant un dosage à l’hectare très précis malgré l’aspect volatil de la poudre", explique le responsable technique et développement  d'Amos industrie.

 Un châssis en inox à accroche rapide a été mis au point pour faciliter l’accrochage de la poudreuse. La poudreuse est une option commercialisée à 3 500 euros.

"Ainsi avec le même matériel, on peut réaliser la pulvérisation et le poudrage", souligne Thierry Bolot.

À noter que les descentes TB ou TB+ avec fixation pèsent 6,7 kg chacune, elles peuvent donc être montées sur chenillard ou tracteur interligne.

Plus d'informations: site Web d'Amos Industrie - 03 80 22 91 65- info@amos-industrie.com

N'hésitez pas à donner votre avis via les commentaires et retrouvez tous nos articles sur le thème de la pulvérisation.

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Ce premier lancement correspond à un numéro 0, le numéro 1 sera disponible sur tablette et smartphone et sera lancé en février. Machinisme EMAG s’appuie sur un modèle participatif des lecteurs, une ligne éditoriale orienté vers l’image et la vidéo.