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Bien régler sa machine à vendanger

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Tutoriel
La bonne qualité de la récolte dépend aussi des bons réglages de la machine à vendanger ! Tour d'horizon avec Christophe Gaviglio de l’IFV du Sud-Ouest.

 

Le bon réglage de la machine à vendanger représente une étape importante au démarrage des vendanges et même tout au long de la période afin de s’adapter aux différentes conditions de récolte rencontrées au vignoble. Christophe Gaviglio, spécialiste mécanisation au vignoble à l’IFV du Sud-Ouest, nous décrit les différents points de réglage sur la dernière génération de machine à vendanger de Pellenc, ici l’Optimum 590.
 

Des réglages préliminaires

En premier lieu, il faut veiller à bien adapter la tête de récolte aux conditions du vignoble, à savoir le nombre de secoueurs et leur position par rapport à la zone fructifère à récolter.
Gardons en effet à l’esprit le principe de la récolte mécanique: la machine à vendanger transmet une énergie à la vigne qui vise à décrocher les raisins de leur rafle, comme un égrappage sur souche. Pour transmettre cette énergie de manière optimale, la tête de récolte doit accompagner la végétation dans son secouage plutôt que battre les feuilles et les raisins, au risque sinon d’avoir un impact négatif sur la qualité de récolte.

Pour bien accompagner la végétation, on règle alors l’écartement entre les deux séries de secoueurs: c’est le pincement, qui doit être adapté à l’épaisseur de la haie foliaire. 

On s’intéresse également à l’amplitude de secouage, qui représente le mouvement parcouru par les secoueurs. Mais il s’agit d’un réglage sur lequel on intervient généralement peu, en raison de son effet important sur l’énergie transmise à la végétation (risques de blessures du feuillage).

La fréquence de secouage, en nombre de coups par minute, est un paramètre sur lequel on joue de 10 en 10 selon les conditions de récolte. On augmente la fréquence en conditions difficiles ou pour récolter avec une vitesse d’avancement supérieure, pour avoir un nombre d’impacts au mètre linéaire de vigne parcouru adapté aux conditions de décrochement des raisins.
 

A quelle vitesse?

La vitesse de récolte doit être limitée autour de 3 km/h .Une fois décroché de la rafle, le raisin met un certain temps avant de tomber sur le système de réception de la machine. Avec une vitesse d’avancement trop élevé, le raisin pourrait tomber à l’arrière de la machine.

La vitesse de rotation du système de réception et de convoyage de la vendage est un point également important pour bien répartir la récoltee amenée dans les bennes.

La vitesse de rotation des ventilateurs extracteurs enfin, permet de s’adapter aux conditions de nettoyage spécifiques à chaque parcelle. Baisser leur régime permet de limiter les pertes en jus.

Alors, comment se déroulent vos vendanges?

Pour aller plus loin:

 ► Garantir sa qualité de récolte– source Matévi
 ► Bonnes pratiques de récolte– sources IFV
 ► Recherche : Vendanger tôt le matin pour plus de fruité – source mon-viti
 


Profiter des disques crénelés

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Entretien du cavaillon
Un outil économique à disques crénelés pour entretenir le cavaillon!

Lors de la journée "Entretien des sols à l’automne", organisée par l’ATV49 et l'Union des Cuma des Pays-de-Loire, le 5 septembre dernier à Saint-Lambert-Du-Lattay (49), Olivier de Cenival, viticulteur au Domaine des Chesnaies, a présenté un outil à disques crénelés, destiné à entretenir le cavaillon. À terme, le viticulteur pense utiliser uniquement ce matériel peu coûteux, en remplacement des lames interceps.

Deux disques crénelés ont été montés sur un cadre, inclinés sur les côtés de manière à couper et déraciner l’enherbement sous le rang, sans déplacer la terre dans l’interrang. Au moment de la vidéo, le vigneron explique avoir renforcé les carters des disques pour limiter leur usure. Depuis, il a installé des disques de plus gros diamètre (46 cm) pour palier cela. Olivier de Cénival note un vrai intérêt à l’outil:

Avec deux passages au printemps, l’outil permet d’enlever jusqu’à 90% de l’enherbement, en allant jusqu’au piquet, sans pour autant abîmer les pieds. Sur les 40 ha passés, un seul pied a été cassé.

Le vigneron réalise aussi une réelle économie, en coût de main-d’œuvre et en gasoil avec une vitesse de travail de 7 km/h, soient 50 min/ha, avec une puissance nécessaire de 1200 tours/min.
Nicolas Rubin, conseiller à l’ATV49, voit également un intérêt aux disques crénelés, même si les observations doivent être poursuivies. En plus des passages au printemps/été, un passage après vendanges pourra, selon les conditions, détruire les herbes sous le rang et limiter ainsi les problèmes de gelées de printemps au débourrement. Comme pour tout outil de travail du sol, Nicolas Rubin rappelle que:

Il est important de passer ces disques crénelés dans de bonnes conditions de ressuyage, afin d’éviter la formation d’une semelle de lissage.

Comparés aux lames interceps avec palpeur, les disques crénelés sont efficaces sur la plupart des grosses touffes d’herbes, souvent évitées par effacement des lames d’interceps. Autre avantage: l’usure est limitée. Selon Olivier de Cénival, une paire de disques crénelés de type déchaumeur coûte 64 euros et dure trois ans, alors qu’une paire de lame interceps à 230 euros est usée après 20 ha. Au final, l’outil d’Olivier de Cenival coûte 4 400 euros (cadre d’Actisol Combisol 3000 euros + une paire de disques crénelés orientables avec support: 1400 euros). Le vigneron conclut :

On va deux fois plus vite qu’avec des lames, on use deux fois moins les pièces, et la consommation en gazole est plus faible.

 Et vous, utilisez-vous des disques crénelés pour l'entretien du cavaillon? Quels sont vos conseils?

Pour aller plus loin:
Entretien du cavaillon: biner plus pour traiter moins (Article Mon-Viti)
Bien régler son outil intercep (Vidéo Mon-Viti)

La Daguenette cible la bande non travaillée

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Travail du sol
Découvrez la Daguenette de Boisselet, un système de fraise hydraulique horizontale de type coupe-bordure.

La Daguenette, de Boisselet, est un système de fraise hydraulique horizontale de type coupe-bordure. Cet outil est destiné à délimiter la bande d'herbe dans les rangs de vigne enherbés. À ce jour, il n'existait aucun matériel permettant de découper, émietter et biner la portion de terre située entre l'herbe et le rang de plantation. En vigne plantée, à partir de 1,30 m entre les rangs, cette zone à cultiver ne mesure pas plus de 35 cm.

La Daguenette fonctionne sur le principe d'un moteur moyeu fixé horizontalement. L'ensemble est caréné pour des raisons de sécurité, afin d’éviter un maximum de projections de terre et de cailloux sur les plants et les grappes, ainsi que sur la bande enherbée. Le système est équipé d'un régulateur de débit permettant de varier la vitesse de rotation des dents suivant le volume de l'herbe et la compaction du sol, et d'un inverseur de rotation en cas de présence de pierres.

La vitesse d'avancement de cet outil se situe entre 1,5 et 2,5 km/h, suivant la structure des sols. La Daguenette peut être utilisée en association avec des disques trancheurs et avec un système de travail du sol intercep (lame plate par exemple).

Le prix d’une paire de Daguenette, montée sur un cadre porte-outils, est de 4 900 € HT environ.

PLUS D'INFOS :
► sur le site de Boisselet
► sur le site Matevi

Une aire entièrement automatisée ouvre ses portes

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Lavage pulvérisateur
la station de lavage et de remplissage de Teuillac ouvre ses portes dans quelques semaines. En quatre ans de préparation, la réglementation sur les aires de lavage aura changé trois fois.
La saison de traitement se rapproche. Il est temps pour la SARL Decouzon de "brieffer" les viticulteurs qui utiliseront prochainement la station collective de remplissage, de lavage et de traitements de effluents phytosanitaires de Teuillac (Gironde). Daniel Decouzon, prestataire de travaux agricoles est détendu:

La station réalisée par Axe-environnement est entièrement automatisée. Et surtout très simple à utiliser. 

Les viticulteurs adhérents ont chacun un badge magnétique. Il sert de clé pour ouvrir le portail de la station. C'est aussi lui qui permet d'activer l'automate de lavage.  Le fonctionnement du pupitre de commande est on ne peut plus simple.

 
 
La station comporte deux pistes de lavage et remplissage pour gérer quatre programmes différents:
  1. le remplissage du pulvérisateur. Le viticulteur peut demander la quantité d'eau qu'il souhaite. L'approvisionnement se coupe automatiquement quand le volume est atteint.  
  2. le lavage du pulvérisateur. Quand ce programme est sélectionné, les effluents chargés en produits phyto sont automatiquement dirigés vers une cuve double paroi menant au procédé de traitement des effluents phytosanitaires. Le viticulteur peut laver son pulvérisateur avec ou sans détergent, à l'eau chaude ou froide. Mieux qu'une station de lavage pour voiture!
  3. Le lavage des machines à vendanger. Les effluents sont dirigés vers une cuve intermédiaire de stockage avant épandage.
  4. le lavage d'autres matériels agricoles... Dans ce cas, les vannes orientent l'eau vers un dégrilleur-décanteur puis via un séparateur d’hydrocarbure adapté et conforme à l’utilisation et la réglementation en vigueur. Encore une fois tout est automatique.

Et le coût dans tout ça?

Nous allons fonctionner avec un abonnement à l'année de 125 euros.  Ensuite, chaque viticulteur paiera en fonction de son utilisation. Un mètre cube d'eau pour le remplissage coûtera 10 euros.

La génération d'un mètre cube d'effluents de lavage coûtera 250 euros.

Il faut entre 150 et 180 litres pour laver un pulvérisateur. Donc en moyenne chaque lavage coûtera environ 50 euros.

Grâce au badge de reconnaissance, la consommation de chaque vigneron est connue au litre près. 

Le projet a coûté 260 000 euros HT, subventionné à hauteur de 73% par des aides du conseil général de la Gironde, par l'Agence de l'eau et par le fond européen Feader.

Comme notre projet a bénéficié d'aides, la SARL ne peut pas faire de bénéfices pendant cinq ans. Les adhérents paient pour les consommables et le traitements des effluents.

À ce jour un peu moins de 20 viticulteurs ont choisi de participer à la vie de la station collective.  D'autres pourront se greffer ensuite. La capacité de la structure est de 100 lavages de pulvérisateurs par saison.

Cette station permet aux viticulteurs et à la société de prestation de services Decouzon d'être aux normes.

 

Et vous, comment faites-vous pour laver votre pulvérisateur? Une station collective est-elle en projet?

Presse à sarments & broyeurs récupérateurs

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Récupération des sarments de vigne
Présentation de trois matériels permettant de récupérer les sarments de vigne pour le bois-énergie ou pour le compostage: la presse rotative à sarments de Caeb, et les broyeurs récupérateurs de Souslikoff et Oonyx.

Le jeudi 13 février 2014, une démonstration de matériels de travaux d'hiver a été organisée sur l'exploitation du lycée agroviticole de Libourne Montagne. Cette démonstration était organisée par quatre étudiants en 2e année de BTSA viticulture-œnologie, en collaboration avec la fédération des Cuma de Gironde.

Trois matériels permettant de récupérer les sarments de vigne pour le bois-énergie ou pour le compostage ont été présentés: la presse rotative à sarments de Caeb, et les broyeurs récupérateurs de Souslikoff et Oonyx.

Quickpower, la presse rotative pour la récupération des sarments de Caeb

Quickpower produit des balles de 60cm de longueur et 40cm de diamètre qui pèsent entre 25 et 35kg selon la pression choisie à l’intérieur de la chambre.

La presse rotative existe en trois largeurs différentes:

  • Quickpower 1230 (voir dans la vidéo), pour des rangs d'une largeur supérieure à 1,60m.
  • Quickpower 930 pour des rangs d’une largeur comprise entre 1,20 et 1,60m,
  • Quickpower 730 pour des rangs de 85 cm à 1,20, vignobles de type Champagne.

En options, les presses rotatives Quickpower peuvent être équipées de:

  • un inverseur de rotation;
  • des fourches pour terrains caillouteux;
  • des roues arrières (erratum dans la vidéo: aussi possible pour le modèle 730);
  • un accumulateur de balles pour les modèles 930 et 1230;
  • des balais hydrauliques réglables sur le modèle 1230.

Le modèle 1230 avec ses options pèse environ 800kg ce qui reste relativement léger. De plus, la machine est portée et non traînée, ce qui simplifie les manœuvres en bout de rang.
 
Le prix? 23 000€ HT pour la Quickpower 1230 avec toutes les options citées précédemment.

Entretien: d’après le constructeur, environ toutes les 10 000 balles, il faudra changer les chaînes. La lubrification des chaînes est automatique.

Débouchés: les balles peuvent être utilisées après quelques mois de séchage pour produire des granulés, ou des briquettes. Elles peuvent également être utilisés comme combustibles dans des chaudières spéciales.

D’après un utilisateur girondin:

Le système est très efficace et maniable. Il permet de produire presque 10 tonnes par jour à la ramasse, soit près de 300 balles.

Le broyeur récupérateur à axe horizontal interligne de Sousliskoff

Le constructeur Sousliskoff basé dans le Médoc a présenté son système de broyeur BHI récupérateur à sarments. Ce dispositif a été breveté: la trémie de stockage se trouve sur le broyeur et non pas à l’arrière, ce qui permet d’avoir un appareil court avec un centre de gravité le plus proche possible du tracteur. L'objectif est d'avoir une bonne stabilité et une manœuvrabilité importante de l’appareil. Le matériel est adapté pour des vignes de 1 à 1,75 m de large.

D'après Dominique Souslikoff:

Il s'agit d'un broyeur hors-sol avec un pick-up tubulaire à entraînement hydraulique par chaîne. En cas de blocage par un sarment ou une souche, il est possible d'inverser le pick-up et de le faire repartir.
La chambre de broyage est à axe horizontal, de grand diamètre, à marteaux et contre-marteaux. Elle est entrainée par la prise de force du tracteur et le sens de rotation du rotor permet de ventiler les sarments vers la partie haute pour les éjecter dans la trémie.
Le matériel est équipé d’endaineurs hydrauliques qui permettent de ramasser les sarments qui se trouvent sur les côtés et favorisent la rentrée dans le broyeur.

Le prix? 16 000€ HT

Réutilisation: une fois que les sarments broyés sont dans la trémie, on les vide dans une autre trémie pour les amener dans un lieu de stockage couvert. Deux possibilités:

  • Le bois énergie: dans ce cas, le stockage se fait au sec et le broyat est chargé dans une trémie qui alimentera automatiquement une chaudière afin de chauffer des bâtiments d’exploitation ou une maison.
  • Le compostage est possible grâce à un système de broyage relativement fin.

En parallèle, nous proposons un système de gestion des effluents par compostage. On utilise les sarments broyés ainsi que les effluents viticoles et vinicoles. Ils permettent de transformer le tout en matière organique et de "redonner à la vigne" ce qu’on lui a pris lors des travaux d'hiver.

Le broyeur récupérateur A530V de Oonyx

Le broyeur récupérateur A530V de Oonyx est équipé de couteaux et d’un raccordement hydraulique. Des balais adaptables à chaque type de sol et à la largeur des rangs sont proposés.

Ce broyeur récupérateur est:

  • adaptable sur tracteurs enjambeurs et machines à vendanger. Des adaptations sont en cours sur tracteurs viticoles;
  • étudié pour travailler dans des rangs de 1 à 2,50 m de large;
  • capable de traiter environ 2 hectares par jour.

Les couteaux, contrairement aux marteaux, offrent une découpe nette des sarments sans fibres longues, ce qui permet d’éviter un bourrage de la chaudière. Ils réduisent également la quantité de poussière ce qui offre un meilleur rendement de la chaudière. Le pick-up ne remonte ni cailloux ni pierres, réduisant ainsi le taux de cendres. Le broyat obtenu est utilisable directement sans aucune transformation avant combustion.

Le prix? 25 000€ HT pour le broyeur récupérateur A530V.

Mais le concept Oonyx, c'est surtout le broyeur récupérateur associé à lachaudière Passat spécialement conçue pour les sarments de vignes. Le constructeur précise d’ailleurs qu’un hectare de vigne produit en moyenne 2 tonnes de sarments qui ont le même pouvoir calorifique que 875 litres de fioul.

Lors de cette démonstration, trois autres matériels ont été présentés, voir ci-dessous les vidéos déjà réalisées par Mon-Viti:

Repenser l'organisation des travaux d'hiver?

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machinisme

Source : Matevi

"Essais de machines à tirer les bois
Doit-on repenser l'organisation des travaux d'hiver ?

De nombreux viticulteurs s'interrogent sur la réorganisation des travaux d'hiver suite aux différentes présentations de tirage de bois mécanisé. Pour y répondre, les Chambres d'Agriculture de la Charente et Charente-Maritime, en partenariat avec la MSA et la revue le Paysan Vigneron, ont mené une étude techno-économique sur une parcelle représentative du vignoble charentais (Ugni blanc, assez vigoureuse, écartement inter-rangs 2,50 m, enherbée un rang sur deux). Etaient à l'essai la Provitis VSE 430 et la Ero Viteco."

Télécharger la synthèse.

Fini d'agresser le cep !

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Épampreuses mécaniques
L’épampreuse AVA Tordable, modèle à six cocons. Les doigts souples, constitués de sept matières plastique différentes, doivent être renouvelés tous les 30 à 40 hectares.

Les longues périodes d'ensoleillement de mars et avril ont accéléré la croissance de la vigne sur de nombreux vignobles français. Alors que les subventions PVE sont toujours d'actualité, c'est peut-être le moment d'investir dans une épampreuse mécanique. Plus respectueux de l'environnement que l'épamprage chimique, moins pénible et trois fois plus rapide (en moyenne) que l'épamprage manuel, l'épamprage mécanique fait aujourd'hui de plus en plus d'adeptes. D'autant qu'avec leurs différents systèmes anti-vibrations, les nouvelles machines ne secouent plus le cep comme par le passé.
Attention: il faut désormais distinguer les épampreuses mécaniques portatives, au mode de fonctionnement proche du sécateur électrique, et les plus classiques épampreuses mécaniques à voûte pendulaire, montées sur le tracteur ou l'enjambeur.

Pour vous aider à vous repérer, voici un récapitulatif de prix portant sur quelques appareils disponibles à la vente chez les concessionnaires:

  • Infaco annonce 700 € HT pour l'épampreuse portative EPAv2 (la 1reépampreuse portative du marché), avec les masselottes en acier, le harnais de maintien et les lunettes de protection.

  • AVA Tordable: 12 750 € HT pour l'épampreuse 6 cocons (la plus vendue chez les viticulteurs), avec le mât et la plaque "kit accueil tracteur"; montage non compris.

  • Ferrand: 12 000 € HT pour l'épampreuse 2 têtes (la plus vendue chez les viticulteurs, la 4 têtes étant davantage destinée aux prestataires), avec le mât, la plaque d'accueil tracteur et le dispositif relève-fil pour les vignes palissées; montage non compris.

  • Terral: 9 800 € HT, avec le système de suivi du sol et le boîtier de commandes électro-hydraulique; montage non compris.

    D'autres constructeurs sont actifs sur le marché de l'épamprage mécanique: Boisselet, Clemens, Coupeco, Egretier, Provitis (liste non exhaustive).

    Pour en savoir plus, lisez l'article "Efficaces sans rudoyer le cep" dans Viti Les Enjeux n°20, de mai 2014. Vous y trouverez des détails sur les principes de fonctionnement des machines, et surtout des témoignages d'utilisateurs sur leurs atouts et faiblesses. Autrement dit, un bon moyen de faire le point, pour acheter en toute connaissance de cause.

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Un tracteur vigneron Languedoc des années 40

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Machinisme
Superbe tracteur vigneron rénové, qui daterait des années 1940 avec une puissance de 25 ch!

 

C'est au détour des sentiers viticoles israëliens que Mon-Viti a rencontré Golan Tishbi, un vigneron qui travaille avec sa famille dans le village de Zikhron Yaakov sur le mont Carmel. Il nous a fait découvrir un superbe tracteur vigneron Languedoc que son père utilisait avant lui. Selon Golan Tishbi, ce tracteur daterait des années 1940 et possède une puissance de 25 ch. Quand il l'a récupéré, le tracteur était complètement rouillé et hors d'état de fonctionner. En deux ans et demi, Golan a complètement rénové ce tracteur vigneron qui semble comme neuf aujourd'hui et en parfait état pour repartir sillonner les vignes de Tishbi Winery.

Et vous, avez-vous un vieux tracteur vigneron sur votre propriété? L'avez-vous rénové? Faites-nous partager votre expérience!

 

À propos de de Tishbi winery:

Aujourd'hui, la familleTishbi possède une trentaine d'hectares de vignes avec comme cépages: du shiraz, du petit verdot, du cabernet sauvignon, du chardonnay, du sauvignon blanc, du muscat, du colombard... La famille de Golan s'est installée en 1882 dans le village de Zikhron Yaakov. Elle vendait ses raisins à la plus grosse cave coopérative d'Israël: Carmel winery. Mais suite à la chute du prix des raisins au début des années 1980, le père de Golan a décidé d'ouvrir sa propre cave de vinification. Son fils Golan est aujourd'hui le vinificateur et vice-président de la cave. La famille Tishbi c'est donc cinq générations de viticulteurs et deux générations de vignerons.

Les Tishbi ont de plus diversifié leur activité en ouvrant une chocolaterie et un restaurant gastronomique. Ils produisent également des confitures très réputées en Israël. On peut aussi noter l'importante activité de distillerie. La famille produit en effet du Brandy qui a été plusieurs fois médaillé en Israël et à l'étranger. Golan a d'ailleurs voyagé en France dans la région de Cognac pour apprendre les techniques de distillerie.


Journaliste spécialisé en machinisme recherché!

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Emploi

Votre magazine Viti recherche en CDI un(e) journaliste basé(e) en Champagne ou à Paris, avec possibilité de télétravail, et spécialisé(e) en machinisme. Merci d'en parler autour de vous!
 

La mission

Chef de rubrique machinisme et équipements pour Viti. Collecte et valorisation de l’information, rédaction d’articles (web et papier), sous différents formats (vidéo, audio, texte). La mission comporte également un volet de veille d’actualité régionale sur le secteur viticole et ponctuellement sur l’ensemble des filières couvertes par les différents médias du groupe.
 

Infos candidat

Connaissances du monde viticole exigées, intérêt fort pour le machinisme. Goût pour l’écriture, la photo et la vidéo. Maîtrise de l'expression écrite et orale, grande capacité d'adaptation, forte autonomie, mobilité. Permis B et véhicule nécessaire.

Vendanges mécaniques dans des pentes à 70%

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Machinisme
Une machine à vendanger sur chenillettes dans des pentes à 70%.

Parmi la multitude d’idées novatrices qui lui traversent l'esprit, Henri Schoepfer-Muller, à Wettolsheim en Alsace imaginait une machine à vendanger sur chenillettes. En Allemagne, Marcus Hoffmann et son père Peter ont conçu cette machine, capable de vendanger dans des pentes à 70%, grâce à un ensemble treuillé optionnel. La machine faisait étape et étalage de ses performances chez Henri, jeudi 25 septembre 2014, sur les pentes du Rotenberg qui surplombe Wintzenheim.
 

Mode de battage dans le sens du palissage

La tête de récolte est montée sur une chenillette Andreoli de 100 ch qui peut admettre par ailleurs d’autres outils, tels que des appareils à traiter. Le développement a commencé avec Andréoli, il y a cinq ans. Peter Hoffmann a adapté une technique de récolte mécanique adaptée aux olives. Plus de bras secoueurs donc, mais un ensemble de roues étoilées qui prennent le cep et le font vibrer dans le sens du plan de palissage. Alors que les bras secoueurs le font vibrer selon une direction perpendiculaire au plan de palissage. Selon la maison Hoffmann, le mode de battage dans ce sens évite l’effet fléaux et de taper sur les baies. Résultat : une intégrité des baies et des grappes améliorée par rapport à un battage classique à fléaux.
 

4 tonnes bien réparties

Cette tête de récolte étant utilisée pour les olives, les Hoffmann n’ont pas eu de brevet mais une licence d’exploitation. Le reste de la tête de récolte – convoyage, effeuillage –  utilise des composants Éro, et Pellenc, indique Marcus Hoffmann. Au total, l’ensemble pèse 4 tonnes, le poids étant cependant bien réparti grâce à de larges et longues chenilles qui réduisent la pression au cm2à celle des pieds d’un homme.
Deux machines tournent actuellement en Allemagne. Il faut compter 250 000 euros pour un équipement complet, à savoir le tracteur à chenilles, la tête de récolte, le treuil et la remorque adaptée pour gérer de manière télécommandée le treuillage.

Jeudi 25 septembre, sur les pentes du Rotenberg, Henri Schoepfer-Muller observait l’engin évoluer avec une grande satisfaction. Mais rappelons que les cahiers des charges des grands crus et lieux-dits n’admettent pas la vendange mécanique.
 
 

Comment passer à la vitesse supérieure ?

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Tracteurs vignerons et normes antipollution
La contrainte de largeur maxi des tracteurs vignerons est beaucoup plus forte que celle des tracteurs standards.

En Europe, elle est incontournable depuis 2013. Les moteurs de tracteurs standards sont aujourd'hui obligatoirement conformes à la norme antipollution Tier 4 interim (T4i)/Stage IIIb, sans quoi ils ne peuvent recevoir l'homologation préalable à leur mise sur le marché. Le texte stipule que les émissions d'oxydes d'azote (NOx) et de particules dans l'air ne doivent pas dépasser, respectivement, 2 g/kWh et 0,025 g/kWh pour des puissances moteur comprises entre 130 et 560 kW (174 et 751 ch).

Soit, pour les particules, une diminution de facteur 10 par rapport à la précédente norme Tier 3/Stage IIIa. Quelles sont les technologies mises en œuvre par les constructeurs pour remplir ces critères? Globalement, elles sont de 2 types: EGR (recyclage des gaz d'échappement) ou SCR (réduction catalytique sélective).

Le 1er procédé est désormais couramment employé dans l'industrie automobile. Il consiste à prélever une partie des gaz d'échappement, et de les mélanger à l'air frais admis dans les cylindres. Cela a pour effet de ralentir la combustion et d'éviter que la température du moteur n'atteigne des valeurs critiques. Ainsi, celui-ci ne rejette pratiquement pas d'oxydes d'azote. Néanmoins, pour respecter les seuils d'émission de particules de suie, il est nécessaire de traiter les gaz d'échappement à l'aide d'un filtre à particules (FAP) ou d'un catalyseur d'oxydation diesel (DOC).

Le système SCR soumet pour sa part les gaz d'échappement à une série de réactions chimiques, visant à transformer les NOx en eau et en azote pur. La conversion s'opère à l'aide d'une solution d'urée baptisée «AdBlue®», contenue dans un réservoir auxiliaire. La technologie SCR a pour avantage d'assurer une combustion optimale dans les cylindres, d'où une augmentation du rendement du moteur.

Une limite physique: la largeur du rang

Cependant, aucune de ces solutions n'est parfaitement adaptée aux tracteurs spécialisés. EGR ou SCR, on l'a vu, les entrailles des machines conformes à la norme T4i devraient être de plus en plus consommatrices d'espace. Or, la contrainte de largeur maxi des tracteurs vignerons, notamment, est beaucoup plus forte que celle des tracteurs standards…

Là réside l'explication du sursis concédé par Bruxelles aux constructeurs de "spécialisés": pour les puissances moteur allant de 75 à 173 ch, ils ont jusqu'au 31 décembre 2014 pour se mettre en conformité à l'égard de T4i (même si des flexibilités sont prévues jusqu'à fin 2015, entre autres pour permettre aux motoristes d'écouler leurs stocks d'unités Tier 3), et jusqu'à 2017 pour les 49 à 74 ch!

Une telle clémence n'apparaît pas très "écologiquement correcte"… Cependant, tous les fabricants que nous avons interrogés sont unanimes: le développement de moteurs, à la fois conformes et suffisamment compacts pour la viticulture, représente un vrai défi technologique… et financier.

Irénée Guillarme, responsable produit tracteurs spécialisés chez New Holland, envisage ainsi:
 

Si l'on ne peut plus jouer sur la largeur, le problème d'encombrement peut néanmoins être résolu par des tracteurs plus longs, ou plus hauts.

Mais à l'image de ce qui se prépare chez Same Deutz Fahr (SDF), il semble que l'on se dirige vers des systèmes mixtes. Guillaume Beaufort, responsable produit France du constructeur, dévoile:

S'agissant du passage en T4i, programmé chez SDF en 2016, nous adopterons des moteurs EGR+DOC, avec injection "rampe commune"("common rail") à commande électronique.

Associer recyclage des gaz d'échappement et catalyseur d'oxydation comporte aussi l'avantage de réduire le coût d'entretien du tracteur. Guillaume Beaufort:

D'abord parce que le DOC est théoriquement inusable. Constitué d'un support en matériaux spéciaux (notamment du platine), il neutralise les particules vis-à-vis de l'environnement. Ensuite, nous n'aurons pas l'inconvénient majeur du FAP: la gestion de sa régénération, et l'excessive complexité de son remplacement pour l'utilisateur; or aujourd'hui, nos clients sont de plus en plus attentifs à ces aspects pratiques. Enfin, sans AdBlue, pas besoin de 2e réservoir dans le bloc moteur.
 


Retrouvez l'article complet (avec des témoignages d'utilisateurs et de constructeurs) consacré à cette problématique de la mise en conformité environnementale des tracteurs vignerons, dans Viti n°401 d'octobre 2014.
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L'intercep Mini-sillon en démo

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Egretier
Découvrez le nouveau porte-interceps Mini-Sillon d’Egretier, en vidéo!

Le nouveau porte-interceps Mini-Sillon, d’Egretier, présente la particularité de faire pivoter son outil sur lui-même. Ainsi, l’évitement des plants s’effectue avec aisance, et l’outil serpente pour ne laisser qu’un étroit sillon (2 à 3 cm de largeur).
L’effort demandé est si faible que ce porte-interceps n’a pas besoin d’assistance hydraulique, sauf pour le repli en bout de rang: il travaille simplement avec un corps décavaillonneur breveté 100% mécanique. Les frais d’entretien sont par conséquent réduits, et la vitesse d’avancement significativement plus élevée (5 à 6 km/H). Évolutif, l’outil peut cependant être équipé de l’assistance hydraulique sur place, en moins de 30 minutes.
Toutes les options Egretier, comme le contrôle de profondeur et le recentrage automatique, sont adaptables sur Mini-Sillon.
Mini-sillon a obtenu une médaille de Bronze au Vinitech 2014.

 

La G8.270 de Grégoire démontre ses performances

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Machine à vendanger

Vendredi 10 octobre 2014 à 12 h était donné le départ de l’opération 24h Grégoire au Bois d’Angeac à 10 km de Cognac.

Sur la ligne de départ se trouvaient :

  • une G8.270 Elite équipée de 2 aspirateurs inférieurs;
  • 2 tracteurs Same Dorado avec bennes Sthik;
  • 8 pilotes de machine à vendanger;
  • 8 chauffeurs de bennes à vendanges;
  • 7 personnes au chai;
  • les équipes SAV et Produits Grégoire.

Durant 24 heures, toutes ces personnes se sont affairées autour de la machine pour assurer un travail de vendange continu.

Au terme de 24 heures de travail, le contrat est largement rempli selon le constructeur, avec des résultats de haut niveau :

  • La machine à vendanger a travaillé pendant 24 heures sans arrêt, hormis les changements de pilotes;
  • La machine a consommé 11,7 l/h soit 9,8 l/ha, avec un régime quasi constant de 1650 tr/min, soit moins d’un plein pour 24 heures de travail;
  • 28,28 ha ont été vendangés soit 1,18 ha/h;
  • La récolte a été effectuée à une vitesse moyenne de 6,5 km/h;
  • Un nouveau record de vitesse de vidange de benne a été établi par Yves Girardeau (3 ans sur G8.270, 18 ans sur G130 et 10 ans sur Femenia) en 26 secondes pour 30 hectolitres soit 1,15 l/seconde.

D'après le constructeur:

"Cela confirme les valeurs des matériels Grégoire : fiabilité, robustesse et faible coût utilisation et met également en avant nos innovations : confort de conduite, gestion de moteur efficace, réglages aisés."

Demandez le programme!

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Vinitech
Le Vinitech 2014 se tiendra du 2 au 4 décembre.

Le Vinitech 2014 se tiendra du 2 au 4 décembre. Comme les précédentes éditions, le rendez-vous est donné au parc des expositions de Bordeaux. Cette année, les organisateurs du Salon attendent 850 exposants et plus de 45 000 professionnels visiteurs.

Baromètre

La 19e édition du Salon est aussi le moment choisi pour dévoiler les résultats du Baromètre Vinitech-Sifel. Pour la période 2014-2016, 79% des viticulteurs et 82% des caves coopératives interrogés pour ce baromètre souhaitent investir. Dans quel(s) secteur(s)?

  • Le matériel de travail du sol est le grand gagnant. Un viticulteur sur trois souhaite adopter ou renouveler le sien.
  • Viennent ensuite les tracteurs (26%)
  • Puis les équipements pour la cave et le chai (24%).
  • Le marketing et la communication tirent aussi leur épingle du jeu. Un vigneron sur quatre souhaite muscler sa stratégie commerciale avec un renfort de promotion.

Compétitivité

Les enquêteurs ont aussi questionné le panel sur la "compétitivité" de leur entreprise. Pour la maintenir, les viticulteurs envisagent en premier lieu de mettre aux normes leur exploitation. L’inscription dans une démarche environnementale (60% contre 50% en 2012), le développement de la vente en direct (51% contre 49 % en 2012) et le lancement d’activités œnotouristiques viennent compléter la liste. Les caves coopératives, elles, privilégient la diminution du poids des bouteilles et le développement des ventes à l’export.

Conférences

Le lot d’innovations matériel qui va avec le Vinitech, présentées par les exposants, ne doit pas faire oublier les autres moments forts du Salon, à savoir les conférences. Durant trois jours, près de trente conférences se succèderont... dont une organisée par Viti le mardi 2 décembre à 10h30 sur le thème "Demain, tous locataires de nos vignes?"
 

Stand Viti, hall 1 B stand 1612

Viti vous recevra sur son stand hall 1 B stand 1612. Vous pourrez y jouer à notre roue de la chance, et gagner des cadeaux tels que des bondes Bellot, un iPad, une caisse de vin, des vannes et des centaines d'autres cadeaux!

Mais aussi découvrir nos développements numériques:

Ainsi qu'une belle proposition d'abonnement, d'ores et déjà disponible sur notre e-kiosque.

 

Vinitech : une édition 2014 à succès

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Salon
Le Parc des expositions de Bordeaux nous signalait en un petit tweet ce 5 décembre 2014 dernier que Vinitech 2014 avait été un succès:

C'est confirmé! voilà les chiffres exacts de fréquentation donnés par les organisateurs du Vinitech-Sifel:

Du 2 au 4 Décembre, Vinitech-Sifel a offert aux professionnels une vitrine exceptionnelle des nouvelles techniques des filières viti-vinicole, arboricole et maraîchère présentée par près de 850 exposants réunis (dont 150 entreprises étrangères). Une belle audience avec 44 160 professionnels présents (dont 15 % de visiteurs pour l'étranger), des présentations de qualité, un très bon niveau d'affaires : le Salon Vinitech-Sifel 2014 a confirmé son leadership en matière d'offre internationale et a fait la démonstration de filières actives et volontaires.

Soit 70 pays représentés et 65 000 m² d'exposition...
 

http://www.vinitech.fr/var/ezflow_site/storage/images/vinitech/espace-presse/phototheque/effervescence-vinitech-sifel-2014/2627465-1-fre-FR/Effervescence-Vinitech-Sifel-2014.jpg
 

A dans deux ans? #savethedate La vingtième édition du Vinitech aura lieu à Bordeaux les 29, 30 et 1er décembre 2016!


Ecoutez le silence !

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Enjambeur électrique Voltis de Tecnoma
Voltis, le tracteur enjambeur électrique de Tecnoma est enfin disponible à la vente. À voir en vidéo!

Le voilà! Voltis, le tracteur enjambeur électrique de Tecnoma est enfin disponible à la vente. Le concurrent du tractoriste, Krémer, aura été plus rapide à investir le marché. Le T4E est disponible depuis 2013. Moët et Chandon, Janisson et fils, le lycée d’Avize et Bollinger sont ou vont être équipés.

Passé ce détail de timing et la couleur du châssis, les deux enjambeurs présentent des caractéristiques et des arguments de ventes similaires.

  • Le respect de l’environnement: une nouvelle image marketing
Avec l’électrique, finie l’énergie fossile et les émissions de gaz à effet de serre.
  • Un confort de conduite inégalable avec un tracteur thermique hydrostatique
Sur la vidéo vous pourrez écouter le silence. En démonstration dans les vignes près de Reims, Voltis est remarquable par son absence de bruit et le peu de vibrations ressenties lors de la conduite. 
  • Le kW/h toujours moins cher que le fioul
Pour Tecnoma, une charge complète de batterie coûte entre 8 et 10 euros HT selon le fournisseur d’énergie. "À la louche", une charge permet de travailler entre 5 et 12 heures de suite. 
  • Une autonomie qui n’a rien à envier à celle d’un plein de fioul

Rassurez-vous, la batterie des enjambeurs électriques ne se décharge pas aussi vite que celle de votre iPhone! Et même totalement déchargée, vous pourrez encore rouler 5 km sur route avec Voltis. Chargée à plein, la batterie permet de travailler d’une demi-journée à une journée complète selon l’outil utilisé.

Tecnoma et Krémer proposent deux modes de recharge:

  • Le secteur avec une prise 220 V- 32 A pour le premier et 380 V-32 A pour le second. La recharge totale se fait en un nuit (8 à 11 heures selon le constructeur).
  • Une armoire de charge rapide. Cette option coûte 18 200 euros chez Tecnoma. Elle permet un recharge complète en 4 heures.

"Idéal pour rebooster la charge pendant la coupure du midi et conserver un maximum d'autonomie pour la journée", annonce-t-on chez Krémer.

La durée de vie totale annoncée par les deux constructeurs est de 6 000 cycles. Difficile de convertir ce chiffre en heures de travail car, avec le temps, l’autonomie des batteries diminue. Néanmoins, Tecnoma garantit 80% de la capacité de la batterie jusqu’à 2 800 cycles (équivalence d’une charge et d’une décharge complète) soient entre 15 400 et 36 400 heures de travail, selon le type de travaux effectués.
 

Les tracteurs électriques Voltis de Tecnoma et T4E de Kremer sont équipés d’une batterie au lithium ion d’environ 900 kg. Les deux enjambeurs pèsent à vide près de 3,9 tonnes soit peu ou prou le poids d’un enjambeur thermique.
Les tracteurs électriques Voltis de Tecnoma et T4E de Kremer sont équipés d’une batterie au lithium ion d’environ 900 kg. Les deux enjambeurs pèsent à vide près de 3,9 tonnes soit peu ou prou le poids d’un enjambeur thermique. 

 
  • Des frais d’entretien quasi nuls
Les enjambeurs électriques devraient présenter un faible niveau de maintenance. Il n’y a pas de filtres à changer hors ceux de la cabine, et très peu de pièces d’usure car très peu de pièces en mouvement.
  • Autour de 160 000 euros à l’achat
Le modèle Voltis standard est proposé à 154 900 euros; 161 200 euros avec la centrale hydraulique. 

Innovations en pulvérisation mobile

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SAELEN

SAELEN commercialise depuis novembre 2014 la gamme SOLO d’équipements de pulvérisation mobile pour la viticulture, l’arboriculture, les cultures légumières et horticoles.
Gamme :

  • Pulvérisateurs manuels (1 à 2.5 l)
  • Pulvérisateurs sous pression à lance (de 6.3 à 9.5 l)
  • Pulvérisateurs sous pression à lance, équipés de roulettes (11 l)
  • Pulvérisateurs à dos sous pression à piston ou à membrane (de 12 à 22 l)
  • Pulvérisateurs à batterie (19 et 23 l)
  • Atomiseurs (13 à 21 l)

 
Innovations au catalogue 2015
Dans la famille ‘pulvérisateur à pression préalable’, trois nouveautés seront à l’honneur :

  • le BASIC 453, « source d’un plus grand confort d’intervention pour les applicateurs. Pratique, avec ses roues de transport au profil agrippant, sa cuve est dotée d’un volume de remplissage de 11 litres et d’une lance de pulvérisation flexible de 40 cm. Son plus : son réservoir transparent, résistant aux UV, permet de vérifier le niveau de bouillie à pulvériser."
  • Côté pulvérisation à pression préalable à porter sur les épaules, SOLO propose pour les COMFORT 461 et 462, d’une capacité respective de 5 et 7 litres, une nouvelle pompe grand volume (270 cm3), "pratique à manipuler lors de la mise sous pression."
  • Quant aux pulvérisateurs àpression préalable à porter sur les épaulesPRO 456 et PRO 457, "best-sellers de la gamme pour des utilisations professionnelles", respectivement de 5 et 7 litres, ils évoluent également en 2015, avec un nouveau design pour leur réservoir et un tuyau de rampe renforcé. "Leur robustesse et leur facilité d’utilisation et de nettoyage, du fait de leur large ouverture, en font des produits ‘leader’ sur leur segment de marché."

 
La marque innove également, avec ses pulvérisateurs à dos à pression entretenue, PRO 425 et 475 qui conviennent à la typologie de travaux réalisés par les utilisateurs notamment en viticulture, arboriculture, cultures légumières et horticulture. Nouvelle cuve avec réservoir qui développe une capacité de 15 litres ; équipés d’un levier de pompe réglable et de sangles inspirées de la technologie des sports en plein air, pour un confort accru de l’applicateur.

Côté équipements de pulvérisation à batterie, SAELEN présente, pour 2015, une innovation : le pulvérisateur PRO 416 Liéquipé d’une  batterie Li-Ion, "source d’une pression accrue mais surtout d’un grand confort de travail - plus léger, silencieux – et d’un meilleur respect de l’environnement - sans émission."
 

Agrizone.net, l'Oscaro.com de l'agriculture

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Machinisme

Le groupe Dubreuil, propriétaire d’une trentaine de concessions agricoles dans l’Ouest de la France, annonce le lancement prochain du site Internet www.agrizone.net. 

Ce site marchand B to C propose un catalogue exhaustif de 25 000 pièces détachées destinées aux matériels agricoles. Les articles y sont vendus avec des tarifs agressifs, affichant en moyenne un décrochage de prix de 20 à 40% par rapport au marché.

A terme, lorsque le site aura atteint sa vitesse de croisière, il devrait proposer près de 100 000 références.

Pascal Jolly, directeur d’AgriZone explique les raisons qui ont poussé à la création de cette société:
 

Aujourd’hui, les « agrinautes » sont de plus en plus nombreux à être connectés, à labourer et récolter avec le smartphone ou la tablette à portée demain. Et ils veulent pouvoir commander leurs pièces d’usure en ligne, à moindre coût et sans avoir à se déplacer.
Face à ces nouveaux besoins, le marché agricole est en train de se structurer sur Internet. Pour l’instant, il pèse 10% des ventes de pièces, mais la progression est exponentielle. 

Nous avons fait le choix de nous approvisionner auprès de nombreux fournisseurs, dont les trois plus grands européens, ce qui nous permet de proposer les prix les moins élevés du marché. Nous disposons également d’une plateforme logistique très performante en Vendée, qui nous permet de réduire au minimum les frais de port et de livrer dans un délai rapide, entre 24 et 48 heures selon les commandes. 

Pellenc : + 38 % de CA en 2014

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Entreprise

Pellenc affiche un chiffre d’affaire consolidé en 2014 de 182 millions d’euros, soit une augmentation de 38 %, dont 54% réalisé à l’export. Soutenu par une politique forte en R&D (8% du CA en moyenne chaque année), Pellenc a notamment bénéficié en 2014 du lancement de sa machine à vendanger Optimum.

Le groupe a ouvert au printemps une filiale en Afrique du Sud et a, pour la première fois, exporté des machines à vendanger en Chine où la production locale de vin est en pleine croissance. Par ailleurs, le renforcement d’Edify, anciennement Somfy Participations, dans le capital de l’entreprise lui permet d’affirmer ses nouvelles ambitions : l’Amérique du Sud et l’Asie Pacifique où la mécanisation des vendanges est en plein essor, représentent des marchés de conquête pour le groupe. Ce dynamisme a été salué en décembre 2014 par le MOCI qui a placé Pellenc dans le Top 10 des ETI françaises les plus performantes à l’international, sur les 1 000 entreprises présélectionnées.
 

Les disques Kress pour biner sous le rang

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Travail du sol
Lors du dernier Tech&Bio Viticulture à Amboise, divers matériels de travail du sol ont été présentés, notamment les disques Kress, pour biner l’espace sous le rang de vigne, grâce à des doigts en caoutchouc plus ou moins rigides, montés sur un système aut

Lors du dernier Tech&Bio Viticulture à Amboise, divers matériels de travail du sol ont été présentés, notamment lesdisques Kress, pour biner l’espace sous le rang de vigne, grâce à des doigts en caoutchouc plus ou moins rigides, montés sur un système auto-animé, sans intervention hydraulique.

L’outil fonctionne par déformation des doigts au sol qui viennent ainsi "lécher" les pieds de vigne, sans les abîmer, explique Michel Basson, distributeur Kress à l’Atelier du val de Saône. Le choix des disques Kress se fera en fonction du type de sol: les disques rouges rigides sont destinés à des sols plus lourds, alors que les jaunes, plus souples, se destinent aux sols sableux et légers.

Idéalement, les disques Kress sont à monter sur enjambeur, mais peuvent aussi être adaptés sur d’anciens châssis, à condition d’avoir au moins un rouleau ou deux roues de terrage. Ils peuvent être utilisés dès 3 semaines à 1 mois après plantations de vignes, à condition d’employer des doigts souples.

Pour l’entretien du cavaillon, le passage des disques Kress se fera tous les 3 semaines à 1 mois, à une vitesse de 5 à 8 km/h, avec un optimum à 7 km/h selon les conditions du terrain, pour permettre une bonne action de ripage des doigts sur le sol. En rattrapage,  il est possible de passer les disques Kress en complément de lames ou disques, pour remuer la terre précédemment soulevée par autres outils de travail du sol.

L’inclinaison des disques est réglable pour davantage d’agressivité du travail du sol si besoin.

Prix: disque Kress rouge rigide, diamètre 700 mm: 1290 euros le rotor.
Petit disque: à partir de 990 euros
 

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